Depuis le déploiement de nouvelles forces de l’EAC, les congolais s’attendaient à un changement de paradigme sur l’énigme de l’insécurité qui endeuille leur pays depuis plus de deux décennies. Au bout des premiers pas, il se dessine comme un énième échec et une certitude de la déception de la population qui, d’ores et déjà, ne veut plus de ce nouveau contingent et semble ne plus rien attendre pour envisager de se prendre désormais en charge. Les dernières escarmouches entre les forces de l’ordre et les mouvements citoyens dans les rues de Goma résonnent comme le signe annonciateur d’un pogrom dont la déflagration pourrait être sans précédent.
Qui est où à l’Est de la RDC ? Qui fait quoi avec qui et comment pour le renvoie des M23/RDF et le rétablissement de la paix ? Qu’attendent les populations, qu’ont-elles reçus et qu’espèrent-elles encore ? Faut-il quitter l’EAC et explorer d’autres cénacles diplomatiques ? Que reste-t-il de la Monusco et son rôle avec l’arrivée des contingents EAC ?
Pour répondre à ces questions et à tant d’autres, Congo Guardian a approché l’un des analystes dont l’autorité sur la question sécuritaire à l’Est de la République démocratique du Congo, où il est établi depuis plus de trente ans, fait l’unanimité. Notre confrère Nicaise Kibel’Bel Oka – puisque c’est de lui qu’il s’agit – décortique les différents compartiments du bourbier sécuritaire de l’Est en faisant une lecture du comportement de chaque acteur pour esquisser des faisceaux de perspectives pour cette région troublée du Congo de Lumumba.
Une interview exclusive qui livre un regard nouveau sur les faces cachées du drame sécuritaire de l’Est que les discours diplomatiques et les rares projecteurs des médias n’ont encore jamais révélées.
Dans Congo Guardian (congoguardian.com), et nulle part ailleurs, ce mardi 21 février 2023. Chargez vos données numériques et vous ne le regretterez pas !