Répression des médecins : Pourquoi Daniel Aselo est-il encore Ministre ?

Dans un communiqué publié ce jour par son cabinet, le Ministre des droits humains condamne avec la dernière énergie la répression sanglante de la marche pacifique des médecins le 21 septembre dernier sur le Boulevard du 30 juin. Fabrice Puela « condamne fermement cet usage de la force, car contraire aux prescrits des instruments juridiques internationaux, à la Constitution ainsi qu’aux lois de la République ». Il rappelle aussi que « la tenue d’une marche pacifique, même sans prise d’acte de l’autorité compétente, ne constitue nullement un prétexte pour violer systématiquement les droits fondamentaux reconnus aux citoyens (…) avant d’inviter « l’inspection générale de la police à diligenter, sans tarder, une enquête sur les traitements dégradants infligés aux manifestants et à déférer les responsables devant les instances compétentes ».

Pendant ce temps, il s’observe un silence bruyant du côté du Ministère de l’Intérieur, tutelle de l’escadron violent. Comme à ses habitudes en ce genre de circonstance, le VPM Daniel Aselo se mure dans un silence qui confine à la complaisance pendant que les consciences ne cessent d’être choquées face à cette violence gratuite sur des médecins sans arme.

Une nième indifférence qui ramène à la surface cette question lancinante : Pourquoi Aselo est-il encore patron de la sécurité et de l’ordre public ? Une question qui trouve toute sa justification ces derniers temps au regard de la recrudescence du banditisme urbain des kuluna qui s’affrontent en plein jour dans la ville de Kinshasa. Sans oublier le bourbier de plus en plus préoccupant de Kwamouth pour lequel Aselo a effectué deux missions sans apporter de solution qui vaille.

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