Qui sauvera Kinshasa de l’asphyxie qui y rend la vie plus dure à vivre au fil des jours ? Comme prise par une prise étouffante du boa constrictor, la capitale congolaise se meurent au jour le jour, à l’instar de ces embouteillages devenus carrément un problème de santé publique en raison des conséquences, notamment sur des urgences et des accidents maladies qui entrainent à la mort parce que ces cas arrivent tard dans un centre de prise en charge.
Pourtant, des sources dignes de foi font état ‘une solution trouvée pour désengorger la ville, mais qui aurait pris une destination inconnue. On parle, en effet, d’une rondelette somme de Usd 350.000 débloquée pour faire face à ces bouchons et embouteillages monstres pour financer un plan proposé par le Général Kantu, plan qui tarde à être présenté.
Face à cette asphyxie routière, en effet, le Gouvernement central, par le canal du Vice-Premier ministre en charge de l‘Economie nationale, a arrêté la mesure relative à la circulation des grands camions dans la ville de Kinshasa seulement entre 22 h et 5 h du matin. Une fois à l’intérieur de la ville, ces engins peuvent circuler sans restriction et ainsi faciliter le transport des marchandises, surtout sur l’axe stratégique Kinshasa-Matadi pour réduire la pression sur les prix des produits essentiels comme le ciment, le fer à béton ou les denrées importées.
En appoint à cette mesure, le VPM Daniel Mukoko Samba a songé à un dispositif d’encadrement en réponse à une demande du général Israël Kantu, Inspecteur général adjoint de la Police de Kinshasa, qui avait proposé un plan de régulation d’un coût de 350.000 Usd.
Une période d’essai de 30 jours avait été validée par les autorités, et des évaluations devaient intervenir tous les 10 jours sous la supervision de la Commission Caritas.
Ce plan devait aussi connaître le déploiement de 950 policiers, des équipements logistiques appropriés ainsi que des primes d’encouragement pour les agents.
Ce plan de désengorgement des routes devaient être implémenté sur deux grands axes de circulation, à savoir (1) l’axe Mitendi – Poids Lourds via Rond-point Ngaba, Échangeur et Limete avec 25 carrefours prioritaires ; et (2) l’axe Mitendi –
Avenue de l’Aérodrome via UPN et Macampagne avec 39points critiques.
Sur ces axes, la Police devait bénéficier (1) de 10 bus et 10 motos, (2) de véhicules spécialisés pour l’enlèvement des véhicules en stationnement illicite, (3) de 20 radios talkie-walkie, et 3 drones de reconnaissance, et (4) d’une dotation en carburant et lubrifiants.
C’est donc pour financer ce plan proposé par la police de la ville que le pactole de Usd 350.000 a été débloqué. Mais depuis la réception de cet argent et des équipements demandés, l’on est sans nouvelles de la suite escomptée. Aucune information officielle n’est disponible à ce jour, notamment en termes de rapport et la circulation routière n’a connu aucune amélioration.
C’est ici que les regards se tournent vers le général Israël Kantu qui est en charge de cette mission stratégique mais qui se tait dans toutes les langues.
Un silence qui retentit à tous les niveaux : aussi bien au sein du Gouvernement quand chez les opérateurs économiques et surtout parmi les usagers des routes toujours embouteillées de Kinshasa.
Face au drame des bouchons qui asphyxient la ville et font s’envoler les prix sur les marcher, toutes les lèvres ont une seule question : où est passé le plan du général Kantu ?
Le gouvernement, qui s’attendait à une amélioration rapide de de la circulation routière grâce au plan mis en place, et qui avait débloqué cette rondelette somme de 350.000 Usd, commence à s’impatienter car le temps n’est plus aux discours, mais à la reddition de comptes.
Affaire à suivre
JDW
