La ministre du Genre Famille et Enfant, Léonnie Kandolo Omoyi, s’est rendue, ce mardi matin, au chevet de Régine Musuamba, victime des actes barbares de la part des policiers du poste de police « Mbata » dans le quartier Mateba, commune de Ngaba.
C’est une scène banale de cohabitation entre femmes qui a dégénéré en un drame humain inacceptable. En effet, Régine Musuamba, 27 ans et mère de 3 enfants m, a eu une dispute avec une autre femme qui a ensuite appelé à la rescousse son compagnon qui se trouve être le commandant Prince du poste de police ci- haut cité. Les deux ont alors maîtrisé Régine en la ligotant solidement avant de la passer à tabac pendant une heure.
L’infortunée a reçu en tout 100 coups de fouet et subi d’autres traitement dégradants pour une femme qu’elle est, jusqu’à subir des blessures sur des parties intimes de son anatomie.
Alertée par le conseiller municipal Willy Leyiba le lundi 20 janvier, la Ministre Léonnie Kandolo a donc, toutes affaires cessantes, fait le déplacement pour aller trouver l’infortunée à l’hôpital de référence Mère et Enfant de Ngaba où elle est suivie pour les soins que nécessite son état.

Après un échange de prés d’une heure, la Ministre à réconforté la victime. Léonie Kandolo a ensuite rappelé combien le Président de la République et la Première ministre prennent à cœur le bien-être des femmes ainsi que leurs droits. « C’est inacceptable qu’un groupe de policiers ternissent l’image de la police congolaise de la sorte», s’est-elle révoltée avant de solliciter des autorités judiciaires la rigueur et la transparence dans le traitement de ce dossier.
La Ministre du genre, famille et enfant avait, dans sa suite, la Secrétaire générale Esther Kamwanya, le Bourgmestre de la commune de Ngaba Aimé Francis Lolinga, le Député provincial élu de Ngaba Mon Plaisir Bolokole et le Conseiller municipal qui l’avait alertée. La délégation a été accueillie par le médecin directeur de l’hôpital, Moke Manda Hervé.
C’est dire toute l’importance qu’elle accorde à ce drame qu’elle s’est engagée à suivre jusqu’au rétablissement de la victime et à la condamnation exemplaire de ses bourreaux.
JDW