La Direction générale de la Générale des Carrières et des Mines (Gécamines SA) a échangé, le 21 septembre dernier à Kinshasa, avec celle de la a associé la Société nationale d’électricité (SNEL SA) sur la problématique du déficit énergétique dans le secteur minier en RDC. Une problématique sur laquelle la Gécamines a déjà initié plusieurs actions pour assurer un approvisionnement stable et sécurisé de ses filiales en électricité.
Placide Nkala, Directeur général de la Gécamines, a reconnu que l’implication active de la SNEL dans la recherche des solutions à cette problématique traduit son engagement assidu et sa volonté d’améliorer la desserte du secteur minier en énergie électrique. « Nous avons la responsabilité d’améliorer l’approvisionnement énergétique de notre secteur minier pour un développement harmonieux de notre pays à travers des partenariats stratégiques », a soutenu Placide Nkala pour qui la collaboration avec la SNEL est la preuve de leur collaboration pour le bien de la République.
« Je suis convaincu qu’en collaborant avec des partenaires stratégiques comme la SNEL, nous pouvons surmonter ces défis et créer un environnement propice à la croissance de l’économie de notre pays », a ajouté le patron de la Gécamines qui, à l’occasion, a insisté sur la nécessité de trouver des solutions durable à la problématique sous examen. « La création de chaînes de valeur intégrées devient une priorité pour l’industrie. Les besoins énergétiques des opérateurs miniers augmentent d’une manière externe », a insisté le DG de la Gécamines avant de relever que « le projet qui vise à transformer les ressources minières localement nécessite une réflexion urgente sur l’avenir de l’industrie ».
Et de marteler encore : « Face aux déficits énergétiques persistant, il est essentiel d’assurer un approvisionnement en énergie stable, non seulement pour maintenir les opérations actuelles, mais aussi pour soutenir la croissance future et la compétitivité mondiale de notre secteur ».
Par cette insistance, Placide Nkala a voulu souligner également la nécessité de servir les communautés riveraines des exploitations minières en énergie pour soutenir les projets de développement.
« Il faut qu’une partie de besoins en énergie incluent les communautés qui vivent autour de nos exploitations », a-t-il insisté.
Revenant sur le partenariat avec la SNEL, le DG de la Gécamines a expliqué que les pourparlers, qui se poursuivent également à d’autres parties prenantes, sont concentrées sur l’identification des solutions techniques, « y compris la modernisation de certaines infrastructures énergétiques et l’exploration de nouvelles formes de partenariats dans la production énergétique ».
Parallèlement, la Gécamines et la SNEL étudient les « investissements dans des technologies capables de renforcer notre résilience face aux interruptions électriques ».
De son côté, le Directeur général de la SNEL, Fabrice Lusinde, s’est dit parfaitement conscient du déficit structurel en fourniture énergétique dans les régions minières par rapport à la demande. « L’énergie est un intrant indispensable pour faire tourner les machines et produire. Les opérateurs miniers ont besoin d’être rassurés sur les perspectives d’avenir », a-t-il reconnu avant de les rassurer qu’ils « sont tous dans des programmes d’augmentation de capacité de production et veulent savoir si au niveau de la SNEL, ils auront des réponses concrètes à leurs besoins d’approvisionnement d’énergie ».
Pour la présente réflexion, il a fait savoir qu’il était question de voir avec son collègue, et les DGA de toutes les filiales de la Gécamines, comment « poser sur la table la question de l’approvisionnement en électricité, mais surtout envisager des solutions durables ».
Lors de la réunion précédente du 28 mai dernier à Lubumbashi entre la Gécamines SA et ses filiales, un des défis majeurs identifiés par les Directeurs Généraux et Adjoints de ses partenariats était la question de l’approvisionnement énergétique.
JDW