L’affaire Jacky Ndala flingue la candidature de la RDC au Conseil des droits de l’homme de l’ONU

« Adieu veaux et vaches »! Tel est le sentiment qui doit animer en ce moment les Congolais consciencieux face à l’ ignominieuse affaire du traitement inhumain qu’aurait subi Jacky Ndala, un acteur politique, dans les geôles de l’ANR lors de sa détention entre août 2021 et juin 2022. D’autant plus ignominieuse que cette « sodomie d’État » est revendiquée par celle-là même qui en réclame aussi les « honoraires » auprès de l’État.

Un coup particulièrement dur parmi ceux qu’un pays ne peut souhaiter à certains moments de son histoire. Comme aujourd’hui avec la RDC dont la candidature à la présidence du Conseil des droits de l’homme de l’ONU se voit flinguée sans autre forme de procès. Personne, en tout cas, n’aimerait être à la place de Félix Tshisekedi qui a littéralement été cueilli par cette odieuse nouvelle à sa descente de la tribune des Nations-Unies où il venait de déclarer cette candidature.

Si l’auteure de cette œuvre macabre, de surcroît très proche du régime, a été arrêtée et serait actuellement en détention dans les installations de la même ANR qu’elle a traînée en pâture dans ses envolées oratoires, la question est de savoir le sort qui va lui être réservé au regard des boucliers qui se lèvent actuellement, non pas pour réclamer que la Nation soit lavée de cette infamie, mais pour douter des « aveux » de la victime présumée. Bien d’autres proches du régime se sont retrouvés (ou ont été impliqués) dans les mêmes postures d’indélicatesse et s’en sont tirées par des fortunes diverses.

Vidiye Tshimanga, conseiller spécial du Chef de l’État en matières stratégiques, avait été pris dans une affaire de trafic d’influence au nom de sa proximité avec le Président de la République, mais il fut relaxé quelques temps plus tard par la justice congolaise. Celle-ci se déclara incompétente sous prétexte que les faits reconnus comme délictueux s’étaient produits en dehors de sa juridiction.

Fortunat Biselele (le célébrissime BIFOR) a disparu des allées du pouvoir après une brève détention qui s’est soldée par la divulgation de ses vidéos salaces. Cet envoyé spécial du chef de l’État s’était, lui aussi, rendu coupable de propos indélicats dans un documentaire d’Alain Foka.

François Beya, lui, fut déchu de son piédestal de super flic et ci-devant conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité après s’être vu attribuer également des propos indélicats à l’endroit du même Président de la République.

Denise Mukendi aussi, ainsi qu’un certain « Dinausore » qui la soutient, ne cache pas sa proximité politique et tribale avec le même chef de l’État. Elle revendique, d’ailleurs, ses différents coups au nom de ces proximités politico-tribales… Et elle fait particulièrement fort quand elle traite le regime d’ingrat à cause de ses honoraires non encore versés.

JEK

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