Alors qu’il a déposé sa candidature ce lundi pour le poste de rapporteur adjoint au bureau définitif du Sénat, Salomon SK Della, représentant de l’opposition, pourrait faire face à la concurrence de Jean Claude Baende qui brigue aussi le même poste. L’ancien gouverneur de l’Equateur, également ancien candidat à la présidence de la République, a aussi déposé sa candidature.
En ce début de soirée, la ville haute se fait les gorges chaudes après cette candidature qui suscite des interrogations quant à la sincérité de l’Union sacrée après les réglages effectués le week-end dernier dans la répartition des postes au bureau définitif du Sénat entre la majorité et l’opposition. Le poste de rapporteur adjoint étant l’unique réservé à l’opposition, l’on est étonné qu’un membre de la majorité, qu’est Baende, le brigue.
On explique que cette démarche de Jean Claude Baende transcenderait les arrangements du week-end dernier autour du bureau d’âge présidé par Pascal Kinduelo pour constituer une sorte de ras-le-bol de l’espace Grand Équateur face à la répartition des responsabilités au sein de la famille politique au pouvoir.
Selon les analyses, la candidature de Jean Claude Baende pourrait être soutenue par les sénateurs du Grand Équateur qui dénoncent le déséquilibre régional dans la répartition des responsabilités au sein des institutions.
Le Grand Équateur dénonce, en effet, le fait de jouer les seconds rôles, juste des vice premiers ministres sans apparaître comme chefs de corps dans différentes institutions.
Si Jacques Djoli est rapporteur à l’Assemblée nationale, ils tiennent aussi à apparaître au bureau du Sénat où, selon eux, le partage des postes au niveau de l’Union sacrée se fait sans tenir compte de ce cri du Grand Équateur.
C’est pourquoi ils se disent libres de briguer des postes partout.
Dans cette même logique, certains ressortissants de l’Equateur laissent entendre ce soir que, pour eux, la candidature de Jonas Munkamba, élu de Mbandaka, pour la présidence du Sénat n’a pour but que de brouiller les pistes et et les distraire par le prétexte que ce serait leur candidature alors que le Patriarche est du Kasaï.
En clair donc, l’opposition devra rester sur ses gardes et les états-majors autour de Salomon SK Della, le bras droit de Moïse Katumbi, devraient aussi demeurer en alerte.
Il s’agit d’une question de question de confiance, vu que les violons ne semblent pas s’être définitivement accordés à l’USN. Chacun pourrait agir en électron libre et tout peut arriver dans ces conditions.
JEK
