Le «diagnostic» approfondi dans la production, le transport, la distribution et la commercialisation de l’électricité en République démocratique du Congo par la Société nationale d’électricité (Snel SA) recommande un plan de redressement actualisé, selon un rapport d’experts congolais et français consulté mercredi par l’ACP.
Le calendrier d’exécution desdites recommandations prévoit la remise du «projet de plan de redressement actualisé» et celle du projet de contrat de performance relatif au redressement de l’opérateur public congolais de l’énergie dans la semaine du 24 juin. Tandis qu’un atelier de restitution générale sur ces questions fondamentales est programmé «la semaine du 24 juin», ont suggéré les experts français du cabinet conseil «Nodalis» basé à Paris en France, «spécialiste des pays émergents et en développement» et des experts étatiques impliqués dans le processus de redressement de la Snel considérée comme «un outil de souveraineté énergétique» disent plusieurs observateurs.
Le plan de redressement actualisé a été élaboré sur base du «plan de redressement 2016 ; les orientations stratégiques et le Plan d’affaire 2023-2025» de la Snel indique le rapport alors que le Contrat de performance étale la durée de validité à cinq ans de 2025 à 2029.
Ce contrat repose sur les «principaux engagements de l’Etat» dont les règles de fixation du revenu autorisé ; la lutte contre la fraude ; le paiement des factures des administrations ou encore sur le plan directeur électrique et grand projet structurants. Aussi, ce document prend en compte les «principaux engagements de la Snel SA» qui sont axés sur l’amélioration du service au client ; la réalisation des projets d’investissement ; la maitrise des couts et de la performance d’exploitation.
La mission de diagnostic qui a porté sur l’ «actualisation du plan de redressement de la Snel SA et l’Elaboration d’un projet de contrat de performance» a été réalisée avec le concours des experts du ministère des Ressources hydrauliques et Electricité, de la Société nationale d’électricité et du Comité de pilotage de la réforme des entreprises du portefeuille de l’Etat (Copirep). Parmi ses objectifs, on note la nécessité de poser le «diagnostic rapide organisationnel, technique, opérationnel, commercial et financier de la Snel SA» ; l’«évaluation de l’exécution du plan de redressement SNEL SA du 5 août 2016» ; la «Proposition d’amendements et d’adaptation au plan de redressement» et l’ «élaboration d’un projet de contrat de performance» précise le rapport de fin de mission.
Dans le lot des défis du redressement de la Snel, il y a lieu de relever «la digitalisation des services à la clientèle qui implique notamment la facilitation de l’accessibilité des clients aux informations relatives à la gestion du cycle de facturation, aux facilités des modes de paiement, et à divers informations relatives à la desserte énergétique dans le réseau urbain», a dit un abonné de la SNEL.
«La discontinuité de la fourniture de courant ; le déficit de production élevé ; la congestion du transport ; la chutes de tension ; le manque d’automatismes en réseaux ; des problèmes de matériel», figurent également parmi les contraintes que devra relever la Société nationale d’électricité.
Avec ACP