Le parquet général près le tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe a conféré, lundi 31 juillet 2023, avec la famille de feu Chérubin Okende, assistée de ses avocats, pour lui annoncer l’arrivée à Kinshasa des experts internationaux devant participer aux enquêtes sur l’assassinat du député national Chérubin Okende Senga. Au cours de la rencontre, rapporte les conseils de la famille, le Procureur général près le TGI/Gombe a annoncé que ces experts viennent de la Roumanie, de la Belgique et d’Afrique du Sud.
À ceux-ci s’ajoutent des experts que la Monusco a mis à disposition ainsi qu’une dizaine des membres de l’équipe multidisciplinaire de la partie gouvernementale.
Après ces informations, la famille Okende a préféré réserver son commentaire et sa décision en sollicitant un temps en vue d’évaluer avec ses conseils l’ensemble de ces nouvelles données. Des sources proches de cette famille laissent entendre que la famille attend plus de lumière et le plus de transparence possibles, non pas seulement sur les preuves de l’expertise de ces équipes étrangères qui, du reste, ne lui a pas été présentée, mais aussi et surtout les preuves des mandats de leurs gouvernements et de leur institution mandante pour ce qui concerne les équipes onusiennes.
Autant d’éléments qui fondent les réserves et les doutes de la famille qui a demandé à consulter préalablement ses avocats avant donner une suite. En attendant une position officielle, les avocats réitèrent en privé le souhait de la famille de voir le gouvernement jouer à fond la carte de la transparence comme il s’y était engagé.
Il s’agit, comprend-on, d’éviter l’expérience de la CENI avec l’expertise internationale sur l’audit externe du fichier électoral, expertise qui a été recrutée dans des conditions si douteuses que le fichier fait aujourd’hui l’objet de contestations.
A.O
