RDC/Démocratie en péril : Elan de solidarité des leaders de l’opposition avec Salomon SK Della

Après l’arrestation, ce mardi à l’aéroport international de Ndjili, de Salomon Idi Kalonda, conseiller spécial de Moïse Katumbi, une chaîne de solidarité s’est formée prestement pour soutenir sa cause. A l’avant plan, le quatuor de l’opposition. Katumbi, Fayulu, Sesanga et Matata Ponyo chauffent la twittosphère, depuis.

« L’arrestation arbitraire et illégale de mon conseiller spécial Salomon Kalonda à l’aéroport de Ndjili est un enlèvement crapuleux. Aucune base juridique », proteste Katumbi qui constate une « fin de l’Etat de droit » avant de s’interroger : « Que lui reproche-t-on ? Où a-t-il été emmené ? » Et d’exiger : « Les autorités doivent s’expliquer et le libérer ».

Matata Ponyo embraye dans la même veine et exige la libération sans condition de SK Della. « Je viens d’apprendre que Salomon Idi Kalonda, l’un des collaborateurs les plus proches de Moïse Katumbi, vient d’être enlevé en plein aéroport de Kinshasa par des hommes en tenue civile par un pick-up double cabine. Je proteste contre ce type de dictature et réclame sa libération », tonne l’ancien premier ministre.

Avant de poursuivre : « Voilà comment le collaborateur immédiat d’un opposant politique et candidat Président de la République est traité en RDC ». Et de s’inquiéter pour la RDC : « Voilà l’image d’un État de droit à Kinshasa. Quel jour un congolais accepterait d’être collaborateur d’un politicien dans le pays ? » Puis de conclure, triste : « La démocratie est morte ».

Président du Parti Politique Envol, Delly Sesanga n’est pas en reste et il peste contre « une pratique dictatoriale ». « L’enlèvement des acteurs politiques pour les réduire au silence est une pratique condamnable propre aux dictatures ». Et il rappelle : « Après l’enlèvement de mon collaborateur OMELONGA LENS, détenu depuis plus de 30 jours à l’ANR, je déplore celui de Salomon Kalonda aujourd’hui à l’aéro de Ndjili ».

Le régime cède à l’énervement face à la montée de l’opposition

Par la suite, le quatuor des candidats de l’opposition et la présidentielle a publié une déclaration commune de condamnation de cette arrestation, et de soutien à Salomon SK Della. Katumbi, Sesanga, Fayulu et Matata disent observer « que les violences physiques subies et les arrestations arbitraires actuelles opérées dans les rangs des quatre partis de l’opposition politique (ECiDé, Ensemble pour la République, Envol et LGD) procèdent des actions manifestement suscitées par un énervement du régime de M. TSHISEKEDI, suite aux manifestations fortes contre la vie chère, l’insécurité généralisée dans le pays et la balkanisation ainsi que le processus électoral chaotique ayant entrainé une adhésion populaire massive ».

Ils condamnent « fermement les violations graves des droits et les restrictions des libertés des citoyens par lesquelles le régime en place se distingue en ce moment » et exigent « la libération immédiate et sans condition de Monsieur Salomon KALONDA DELLA », avant de prendre « une fois de plus la communauté internationale à témoin sur les dérives dictatoriales du régime de M. Tshisekedi et appelons le peuple congolais à se mobiliser, conformément à la Constitution, pour barrer la route à sa propension dangereuse au totalitarisme.

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