Escroquerie signée Mboso à l’Assemblée Nationale : La « loi Tshiani » alignée sans passer par le bureau d’étude ni la conférence des Présidents

Malgré les contestations qui fusent de toutes parts, la proposition de loi portant modification de la loi sur la nationalité a été alignée comme matière qui devrait être traitée au cours de la présente session à l’Assemblée nationale. C’est, du moins ce qu’a décidé formellement la plénière qui a adopté le calendrier de ces matières.

Au point 16 de la liste des matières prévues pour la session en cours,
la fameuse proposition conflictuelle de Noël Tshiani

Le coup a pratiquement pris de court la dynamique de la plénière au terme d’un stratagème monté par Christophe Mboso. Ayant décidé d’autorité et annoncé que cette proposition allait être programmée pour être débattue, le Président de l’Assemblée nationale avait personnellement réceptionné cette proposition des mains de Noël Tsiani Mwadiamvita, son auteur, alors qu’il est porté par le Député national.

Pour concrétiser son coup, Christophe Mboso a choisi d’ignorer aussi bien le bureau d’étude que la conférence des Présidents qui n’ont jamais vu passer cette proposition pour son éventuel alignement. C’est au cours de la plénière que Nsingi Pululu est intervenu pour suggérer « sa » proposition qu’il fera passer comme un arriéré parlement aire qui aurait été oublié dans la liste des rappels. Son intervention va alors être adoptée dans un cafouillage dont seul Mboso avait le contrôle grâce à la dynamique de passage en force qu’il a mis en place au sein de la plénière depuis qu’il est au perchoir.

On rappelle que la « loi Tshiani » avait été rejetée à la précédente session suite aux avis d’inconstitutionnalité et de divisionnisme qu’avait émis le bureau d’étude de l’Assemblée nationale. Parfaitement informé de cette réalité, Christophe Mboso va instruire que ce texte ne passe plus par la conférence des présidents, puisqu’en amont, le document ne comportait aucune modification qui pouvait faire qu’il s’agisse d’une proposition nouvelle, et donc différente de celle de la précédente session.

Arrivé à la tête de l’Assemblée nationale par une violation congénitale de la constitution et des lois de la République, Christophe Mboso a ainsi choisi d’asseoir le règne de l’illégalité dans la maison même du législateur. A lui de porter, cette fois-ci, la responsabilité de la déflagration qui va survenir de cette loi qu’il a portée.

JDW

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *