Depuis la matinée de ce mardi 22 novembre, les commentaires et les interrogations vont bon train sur l’atterrissage d’un avion militaire français à l’aéroport de Bangboka à Kisangani, Province Orientale. Les informations, à ce sujet, vont dans tous les sens.
Jusqu’autour de midi, la version courante voulait que cet avion ait atterrit avec, à son bord, une cargaison d’armes qui devaient être livrées au Rwanda avec pour destinataires les rebelles du M23 en territoire congolais. Mais cette version a été remplacée depuis lors par une autre faisant état d’une avarie qu’aurait connu cet avion en plein vol, contraignant le pilote à demander l’autorisation d’atterrissage d’urgence à Kisangani.
Des vérifications auraient permis de découvrir une panne pour laquelle la pièce à remplacer aurait été commandée, mais aucune source n’indique sur quel marché elle doit être achetée.
On avance aussi que cet avion, dont le nombre de passagers n’est pas connu, provenait du Tchad et se rendait à Bujumbura.
Cette masse de versions déferle alors que les officiels congolais et français n’ont toujours pas communiqué. La situation se produit au moment où les Congolais récriminent sur la Francophonie qui, selon eux, ne fait pas assez pour contraindre le Rwanda à se retirer de la RDC ; et la France, par voie de son Président, est reprochée de soutenir Kigali, notamment en manipulant l’EAC dans sa mission de déploiement en RDC.
JDW
