Par un arrêté ministériel signé par Daniel Mukoko Samba, Vice-Premier Ministre en charge de l’Économie Nationale, la République Démocratique du Congo vient d’officialiser la nouvelle structure des prix des carburants terrestres applicables dans les zones Ouest et Nord du pays. Cette décision, qui s’appuie sur plusieurs textes légaux et recommandations techniques, vise à « préserver l’équilibre du système d’approvisionnement » et à « réduire le coût budgétaire de la subvention pétrolière ».
Cette décision, entrée en vigueur le 8 octobre 2025, s’applique à l’ensemble de la Zone Ouest du pays, notamment Kinshasa et ses environs.
Nouveaux tarifs à la pompe
- Essence :
- Ancien prix : 2 990 FC/litre
- Nouveau prix : 2 690 FC/litre
- Baisse : 300 FC
- Gazole :
- Ancien prix : 2 980 FC/litre
- Nouveau prix : 2 680 FC/litre
- Baisse : 300 FC
Selon le vice-Premier ministre et ministre de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, il s’agit d’« une baisse d’environ 10 % », la deuxième en l’espace d’un an dans la capitale.
Un signal fort pour le pouvoir d’achat
Cette mesure répond aux instructions du Président de la République, Félix Tshisekedi, qui a demandé à son gouvernement d’explorer toutes les marges possibles pour réduire la structure des prix des produits pétroliers et renforcer le pouvoir d’achat des ménages.
Des précédents récents
- Octobre 2024 (Zone Ouest) : baisse moyenne de 13 %, faisant passer le litre d’essence de 3 340 FC à 2 990 FC, et le gazole de 3 435 FC à 2 979 FC.
- Juillet 2025 (Zone Sud) : réduction de 150 FC sur l’essence et 50 FC sur le gazole, « avant même que le taux de change ne bouge », rappelait récemment le ministre Mukoko Samba.
La baisse d’octobre 2025 marque donc une nouvelle étape dans la politique de stabilisation des prix engagée par l’exécutif congolais pour amortir les effets de l’inflation et redonner de l’oxygène aux ménages.
Cet arrêté s’inscrit dans la continuité des résolutions du Conseil des ministres d’août 2024 et s’appuie sur un audit réalisé par le cabinet Mazars RDC. Il intègre également des composantes parafiscales comme le Fonds National d’Entretien Routier (FONER) et des mécanismes de sécurité d’approvisionnement.




