Les Forces armées de la RDC et leurs différents partenaires ont tenu, en début de semaine, une journée de réflexion sur « le processus du code d’éthique et de bonne conduite des militaires des FARDC » qui avait pour but principal d’évaluer ce processus qui vise à renforcer l’éthique et la déontologie au sein des FARDC, et à encourager un comportement responsable parmi les soldats.
Trois années se sont, en effet, écoulées depuis qu’avait été signé le décret numéro 23/117 du 18 novembre 2023 portant code d’éthique et de bonne conduite des militaires des FARDC a été signé. L’heure était donc indiquée de procéder à cette évaluation alors que se poursuit la vulgarisation dudit code à travers le pays, sous la coordination du Service d’éducation civique, patriotique et d’action sociale des FARDC (SECAS).
Lors de son intervention à l’occasion de cette évaluation, le Général major Camille Bombele, commandant du SECAS, a fait savoir que la structure sous sa direction « a déjà sensibilisé plusieurs militaires sur le contenu du code et la qualité des comportements des militaires des FARDC ». Cette journée de réflexion a servi de cadre au SECAS pour « présenter à la hiérarchie militaire les représentants de la grande unité de balkanisation de la ville de Kinshasa » et « les résultats atteints et les difficultés rencontrées tout au long de ce processus ».
Il a remercié le Commandant Suprême des FARDC « pour sa vision visant le changement de mentalité des femmes et des hommes en uniforme ainsi qu’à la nation congolaise tout entière à travers le code d’éthique et de bonne conduite ». Remerciements également au Vice-premier ministre en charge de la défense ainsi qu’au Chef d’état-major Général des FARDC « qui ont mis en œuvre la vigueur du commandant suprême par leurs appuis tant financiers que matériels et moraux », sans oublier la Monusco qui accompagne l’armée nationale dans ce processus.
« Vos observations et manifestations d’intérêts ainsi que votre appui seront toujours les bienvenus pour que le SECAS atteigne le plus grand nombre de militaires tel que voulu par le Commandant Suprême des Forces Armées de la République Démocratique du Congo ; et ainsi on pourra réaliser l’objectif visé », a-t-il conclu.
Représentant le Coordonnateur de la division ROLSY/RSS de la Monusco, Paul Youmele a fait part du satisfecit de la mission onusienne en RDC pour ce moment « qui illustre les nombreuses actions par lesquelles la Monusco (…) entend contribuer, aux côtés des parties prenantes nationales, à la réforme des institutions de sécurité en RDC dans le cadre de le mise en œuvre de son mandat ». Il a aussi indiqué que « cet atelier est une opportunité d’échanges internes et avec les partenaires impliqués, mais aussi une occasion de faire une introspection en vue de la capitalisation des acquis et des leçons tirées afin de réorienter les perspectives de la vulgarisation » avec pour objectif de toucher 200.000 soldats d’ici fin 2025.
Ainsi a-t-il exhorté les parties prenantes à soutenir la vulgarisation de ce code pour une conduite exemplaire et la promotion efficace des droits de tous les citoyens en RDC.
Albert Osako
