
La Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECAF) serait une chimère africaine de plus sans son appropriation par les populations, actrices majeures de sa matérialisation. La grande réunion ministérielle de mise en œuvre de cette organisation, qui vient de se tenir à Kinshasa sous ma maestria organisationnelle du Ministre congolais du Commerce extérieur, a été l’occasion de souligner cette nécessité incontournable.

Des artistes congolais ont, en effet, apporté leur génie imaginatif pour tracer un trait d’union des peuples à travers l’art d’Orphée. La chorale « Chœur la Grâce » a, en effet, égayé les assises de cette 16ème réunion de la ZLECAF par une chanson de bienvenue qui n’a pas laissé Julien Paluku indifférent.
« Cet opus particulièrement inspiré dénonce les guerres fratricides et l’instrumentalisation des africains pour les diviser », réagit-il avant de poursuivre : « Elle sublime l’unité des peuples, la paix et la solidarité entre les Nations. Elle appelle, par ailleurs, à la promotion des chaînes de valeur dans la transformation soutenue de nos matières premières pour en tirer une meilleure plus value ».

La chorale « Chœur la Grâce » prévient dans sa chanson que ceci est possible, mais surtout que les générations spontanées n’existent plus.
« Tout se planifie et se construit aujourd’hui », enchaîne le Ministre Julien Paluku qui ne se dit pas non plus adepte de la fatalité. Pour lui, les rêves américains, européens ou chinois sont révolus, car l’heure est désormais au travail, à la production.
« Nos querelles, nos coups bas, nos alliances contre nature, la recherche effrénée du pouvoir, le recours aux armes, tout cela ne fait que réjouir ceux qui nous observent car ils se moquent de nous en voyant l’immensité de nos richesse face à l’incapacité de nous mettre ensemble et développer notre pays », fredonne littéralement Julien Paluku sur l’air de la chanson.
Et cette signature typique de JPK : « la guerre produit la guerre sur base des frustrations, la paix produit la paix sur base de l’équité qu’elle crée ».
Albert Osako