Un procès en flagrance contre sept membres du cortège de la Première ministre Judith Suminwa s’est ouvert vendredi à la Cour militaire. Ces personnes sont poursuivies pour violation de consigne et homicide préterintionnel, c’est-à-dire violences volontaires ayant causé la mort sans intention de la donner.
Les actes avaient été commis sur le Brigadier Fiston Kabeya Senda qui est décédé le 31 mars, soit près de cinq jours après les coups subis de la part des personnes poursuivies qui ont été tous identifiés comme membres de l’Unité de protection des institutions et des hautes personnalités (UPI/HP) en détachement à la Primature.
La première audience a été consacrée à l’identification des prévenus, parmi lesquels deux commissaires supérieurs adjoints, deux sous-commissaires, un brigadier en chef et un agent de police.
La tâche de la justice militaire sera d’établir les responsabilités individuelles dans ce drame survenu parce que le brigadier Kabeya avait interpellé le cortège de la Première ministre pour une infraction routière.
Les avocats de la famille victime ont sollicité la comparution de la République comme civilement responsable.
La prochaine audience est fixée vendredi 11 avril.
Albert Osako
