La République démocratique du Congo a été élue, le 9 octobre à New-York comme membre du Conseil des droits de l’homme de l’ONU pour un mandat de trois ans. Le pays rejoint le Conseil de Genève quatre ans après sa première élection, lundi 16 octobre 2017 151 voix sur 193 votants au milieu d’une forte hostilité dont celle des États-Unis d’Amérique qui s’étaient opposés à sa candidature.
Après l’entrée en fonction des nouveaux élus en janvier 2025, la RDC va donc faire partie, pendant les trois prochaines années, des 18 membres du Conseil aux côtés notamment de l’Éthiopie, du Kenya, de la République tchèque, de la Macédoine du Nord, de la Bolivie, de la Colombie, du Mexique, de l’Islande, de l’Espagne et de la Suisse ont été élus avec elle au Conseil ; ainsi que du Bénin, de la Gambie et du Qatar qui ont été réélus pour un deuxième mandat de trois ans.
La RDC a bénéficié, pour sa victoire, notamment de l’appui de l’Union Africaine qui la soutenait depuis février.
Bien que le Conseil des droits de l’homme ne dispose pas de pouvoirs juridiquement contraignants, ses réunions suscitent l’attention et peuvent donner lieu à des enquêtes sur les abus, lesquelles servent parfois de base à des poursuites pour crimes de guerre.
Le gouvernement congolais considère que cette entrée lui permettra d’améliorer la situation des droits humains dans le pays, mais cet argument ne convainc pas les ONG des droits humains ainsi que bien d’autres observateurs, qui pointent du doigt les graves lacunes en la matière.
Congo Guardian (avec DW)