Alors que se prépare déjà la mise en place du bureau définitif de la chambre haute du Parlement pour la quatrième législature, le Sénat continue de vivre avec des comptes non soldées de sa troisième législature. L’affaire du détournement des fonds du Trésor public, et qui oppose Pascal Kinduelo, Président du bureau provisoire, au Révérend Mossaï, Président a.i du bureau sorti, est encore pendante que des Sénateurs abusés de cette troisième législature à la fin tumultueuse donne de la voix à leur tour.
À travers un groupe de leurs délégués, en effet, un groupe de ces anciens Sénateurs – certains désormais députés nationaux et d’autres n’ont pas été réélus – s’adressent au Président du bureau d’âge qu’ils accusent d’avoir détourner les émoluments de leurs trois derniers mois de prestation ainsi que certains avantages de la même période.
« Détournement de 9.699.782.000 FC et 9.600.000.000 FC de notre dotation des mois mars, avril et mai 2024 par votre bureau », tel est l’intitulé de cette lettre adressée à Kinduelo en date du 22 juillet dernier. Sans détour, les signataires accusent le bureau Kinduelo d’avoir »touché et dépensé à sa guise », mais au détriment d’eux les bénéficiaires, leur dotation ci-haut vantée « libérée par le Trésor public après la remise et reprise » intervenue entre Pascal Kinduelo et le bureau sortant en date du 17 mai 2024 et avant la validation des mandats des nouveaux Sénateurs intervenue en date du 2 juin 2024.
Dans leurs détails sur les fonds débloqués, qui s’élèvent à un total de Usd 9.699.782, les Sénateurs de la troisième législatures énumèrent :
- Pour mars 2024 par les OPI 1671830 à 34, puis 1671837 et 38.
- Pour avril 2024 par les OPI 1671821 et 22, 1671824 à 27, puis 1671828 et 29.
À ces décaissements de la Banque Centrale, les Sénateurs ayant droit ajoutent 9.600.000.000 FC « récemment libérés par le Trésor public toujours pour le compte de notre législature ».
En plus, ils attendent encore leurs droits tels que les titres de voyage, de la dernière session, les frais de fonctionnement des commissions permanentes, , des groupes politiques et groupes provinciaux, des jetons de présence des commissions et des frais médicaux.
Les signataires de cette réclamation, dont Sanguma Mossaï, attendent donc de pieds fermes Pascal Kinduelo sur le terrain de leurs droits qu’ils disent inaliénables.car le salaire a un caractère vital et alimentaire « .
J. Dibenga Wotsho