« Et quand l’entrée en activité du Gouvernement va de nouveau traîner, on va encore accuser la Constitution », râle un internaute désabusé
Augustin Kabuya, Secrétaire générale de l’UDPS, s’immisce dans la mise en place des cabinets ministériels et provoque un nouveau goulot qui va faire traîner la mise au travail dudit Gouvernement. Dans un communiqué daté du 15 juin, en effet, Kabuya convoque une concertation des cadres du parti présidentiel et fait savoir aux ministres issus de l’UDPS qu’ils « sont tenus d’attendre la transmission, par le Secrétaire général, des listes des recommandés aux profils justes et appropriés, à leur faire parvenir dans les meilleurs délais ».
Cette pratique d’interférence directe des partis politiques dans le fonctionnement des cabinets ministériels a toujours mis à mal l’indépendance d’esprit de ceux qui vont arriver à ces cabinets pour n’obéir qu’à leur mandant.
l’ingérence de l’UDPS dans les affaires d’État a, par ailleurs, toujours dépassé les bornes avec des Interventions telles que ces gens qui appellent directement des ministres pour les invectiver ou leur donner des injonctions. On a aussi déjà vécu les cas des différends inter institutionnels qui ont été gérés au bureau de Augustin Kabuya. Il s’agissait, notamment, des cas d’Eteni Longondo en conflit avec Jules Alingete sur le détournement des fonds du Covid-19 et de Longondo avec Tony Mwaba de l’EPST pour détournement ou tentative de détournement notamment des primes des surveillants et correcteurs des examens d’État.
Tous ces dossiers devaient être connus de la justice, mais Kabuya décida de d’asseoir déçu, court-circuitant ainsi le bon fonctionnement des institutions.
Enjoindre les ministres, de surcroît nommés par le Président de la République d’attendre ses listes va bien au-delà de simples recommandations pour attester d’une mise aux pas de ces ministres qui, d’ores et déjà, n’auront aucune autorité sur »ces hommes de Kabuya ». Déjà on doit craindre que cette injonction ne provoque de nouveau un retard dans l’entrée en fonctionnement effectif du Gouvernement après six mois de léthargie.
JDW