Décédé à Merksem, en Belgique, le 5 mai 2024, Le Petit Nsumbu Ngoy, ancien international congolais du football, a été porté en terre le samedi 1er juin 2024 après des hommages mérités de la communauté congolaise venue de presque partout en Europe.
Une première étape de ces hommages avait été organisée le 20 mai dernier au stade KRC Genk avant son inhumation ce 1er mai au cimetière de Merksem Zwaantjeslei en présence d’une foule immense de la diaspora congolaise venue de partout pour se joindre à la famille pour les adieux.
Presque tout le monde était vêtu d’une vareuse noir au nom de l’illustre disparu et portant le numéro 14 qui était celui de Nsumbu pendant sa carrière dans l’équipe nationale de la RDC, les Léopards. Ses coéquipiers dans l’équipe nationale et les anciens Léopards vivant dans la diaspora arboraient, pour leur part, un T-shirt à son effigie tandis que son cercueil était recouvert du drapeau national en guise de reconnaissance de la Nation.
Son nom et le N° 14 ont été attribués, lors des derniers hommages, à son fils aîné Holliness.
À Kinshasa, les hommages à Le Petit Nsumbu ont été marqués par un match de football joué le 30 mai au terrain GD de Lemba, terrain où l’illustre disparu fit ses premiers pas dans le sport roi.
Un point noir, cependant, dans ces obsèques : c’était l’indifférence de l’État malgré l’appel à son appui lancé par la famille du défunt et le Président des anciens footballeurs congolais de Belgique, Jean Claude Mukanya Kabeya, à travers l’ambassade de la RDC en Belgique. Kinshasa n’a même pas envoyé une délégation officielle pour rehausser les funérailles de la représentation nationale.
« La Fecofa, le ministre des sports et même le syndicat des footballeurs congolais dont je suis le fondateur ont tous été contactés », témoigne le coach Jean Claude Mukanya.
Les vaillants Léopards ont toujours exprimé un souhait, comme à l’occasion de ces funérailles : la reconnaissance de la Nation.
Les organisateurs tirent quand-même leur chapeau bas à toutes les associations des footballeurs confondues pour leur mobilisation et leur élan de solidarité pour dire ensemble : Adieu l’ami , adieu champion et merci pour tout.
JDW