Après le scandale des « erreurs matérielles » et alors que la manœuvre de Procureur général tendant à sauver un de ses parents à Kananga demeure d’actualité, la Cour constitutionnelle est à nouveau sur la sellette avec, cette fois-ci, une tentative de passage en force avec la garde des sceaux en personne. Candidate malheureuse à la sénatoriale dans la ville de Kinshasa, Rose Mutombo, du haut de ses deux petites voix, tente de se faire octroyer le siège de Anne Mbuguje passée devant elle avec 4 voix. Et à la manœuvre, de nouveau la main de Jean Paul Mukolo Nkokesha…
Mauvaise perdante, Rose Mutombo, la Min’Etat sortante en charge de la Justice, battue aux Sénatoriales à Kinshasa avec 2 voix, entreprend d’instrumentaliser la Justice pour arracher le siège de la Sénatrice Anne Mbuguje, loyalement remporté avec 4 voix.
À travers une requête sans preuves déposée à la Cour Constitutionnelle, Rose Mutombo prétend que Anne Mbuguje, qui a recouvré sa nationalité congolaise d’origine en février 2024, l’Attestation signée de la main de Rose Mutombo faisant foi, aurait voyagé le 10 Mai dernier avec un passeport belge, prétendant ainsi qu’elle détiendrait encore la nationalité belge et qu’elle aurait brigué le mandat de sénateur en violation de la Loi.
Devant la Cour Constitutionnelle, la ministre d’État n’a pas pu brandir ni fournir la moindre la moindre, la moindre pièce obtenue de la DGM tendant à corroborer ses allégations mais le Ministère public a entrepris de lui prêter main forte en demandant à la Cour de déclarer fonder et recevable sa requête, contre les droits de la Sénatrice Mbuguje. Ancienne magistrate au Conseil d’Etat, Rose Mutombo est mieux placée pour ne pas oublier que la charge de la preuve incombe au demandeur.
Les RD-Congolais, la démocratie et le monde entier méritent mieux que ce nouveau spectacle aux allures de trafic d’influence que tente de leur livrer Rose Mutombo..
Avec AfricaNewsRDC