ARRÊT SUR IMAGE : Ces tribus, clans et idoles qui vont faire les élections en 2023…

Quelques pages choisies dans le bottin des partis politiques pour les élections de 2023 permettent de donner une idée de ce qui attend la RDC à la fin de cette année. D’une élection à une autre, le pays de Lumumba est passé de plus ou moins 600 partis politiques en 2018 – on disait déjà qu’il y en avait trop – à 910 pour 2023.

En fait de pléthore, on a désormais à faire à un seul parti politique qui s’est nucléarisé (ou sisciparisé, c’est selon) et qui tourne en orbite autour d’une idole unique. Cette page choisie (voir ci-dessous) est symptomatique de cette réalité qui, plus fort que mille dénégations, consolide la triste réalité de la nucléarisation – également – de la société congolaise dans les dédales des subjectivités régionales, tribales, claniques, etc.

Le Président Félix Tshisekedi a beau appeler à l’unité du pays et des peuples, la première et la seconde colonnes de ce tableau crient plus fort que toutes ces dénégations. Comme ayant eu les yeux fermés, les confectionneurs de ces listes ne se sont embarrassés d’aucune subtilité pour masquer ces flagrances qui vont jusqu’à attribuer un même numéro d’enregistrement à deux partis apparemment distincts mais qui portent la même dénomination (ce qu’interdit la loi) avec des sigles curieusement distincts.

Entre-temps, le parti ACO de Patrick Bologna, qui se trouvait dans la même situation de numéro d’enregistrement commun avec l’ACO de Danny Banza, a disparu des listes des partis politiques.

Bologna est resté au FCC, son ancien sociétaire Banza est aujourd’hui tout puissant proche collaborateur du Chef de l’État et haut cadre de l’Union Sacrée. Ceci explique-t-il cela ?

Allons seulement…

Jonas Eugène Kota

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