Qui finalement est le porte-voix de la CENI? La question vaut son pesant d’or après la sortie médiatique hasardeuse et chaotique du Directeur de cabinet de Denis Kadima, Président de la Centrale électorale nationale, devant un parterre de journalistes de différents médias de la capitale.
L’émission spéciale a porté sur l’audit du fichier de la CENI. Quelques extraits de ce show mis en ligne ont entraîné le grand étonnement des têtes bien pensantes. Certains internautes moqueurs en sont arrivés à ironiser en ces termes: » La seule CENI ou même le Dircab engage l’institution sur les points techniques ».
Dieudonné Tshiyoyo ne doit-il pas observer un droit de réserve comme ses prédécesseurs ou comme d’autres directeurs de cabinets dans les différentes institutions du pays? Finalement, pour beaucoup d’observateurs, Denis Kadima, l’expert tant vanté, continue à décevoir par des actions qui frisent l’amateurisme. La frustration est d’autant plus grande quand on sait qu’à la CENI il y a un rapporteur, un rapporteur adjoint, un premier vice-Président, un deuxième vice-Président et un Secrétaire exécutif national qui a la charge des questions techniques.
La centrale électorale dispose également de techniciens de première pointe dans tous les domaines liés aux matières électorales. Chacun a la capacité, sous la conduite de la direction centrale, de s’exprimer valablement sur toute question technique sans chercher des visibilités aux relents, somme toutes, politiciens.
Les observateurs avertis estiment que le Chef de l’Etat et les membres du bureau de la CENI sont appelés à recadrer Monsieur Kadima et son lieutenant. Il y a péril en la demeure d’autant plus que tout cela risque de discréditer l’audit dont on parle car cela apparaît comme une affaire personnelle de Denis Kadima et de son cabinet.
A.O