Cessez-le-feu, élections, FDLR, FARDC et groupes armés,… : Le Conseil de sécurité de l’ONU est dans nos murs

Une délégation du Conseil de sécurité des Nations unies est arrivée ce jeudi en RDC pour une visite de trois jours. Cette délégation arrive dans un contexte de crise sécuritaire dominée par la poursuite des combats à l’Est malgré le cessez-le-feu annoncé mardi par le M23. Un contexte marqué aussi par une crise politique latente sur le processus électoral en cours, des récriminations sur des discriminations identitaires, des accusations d’utilisation des FDLR et des groupes armés locaux par les FARDC, etc.
« Nous encourageons toutes les parties prenantes à cesser le feu et tous ceux qui n’ont rien à faire en RDC à rentrer chez eux », a déclaré mercredi à des journalistes à New York Nicolas de Rivière, ambassadeur de France auprès des Nations unies, avant de partir pour Kinshasa. Selon l’AFP qui le rapporte, la délégation du Conseil de sécurité va rencontrer les autorités, dont le président Félix Tshisekedi. Des rencontres sont aussi prévues avec les partis politiques et la société civile.
Les représentants du Conseil comptent « apprécier la situation sécuritaire et humanitaire dans le Nord-Kivu », a indiqué dans un communiqué la Mission de l’ONU dans le pays (Monusco), et « évaluer le contexte dans lequel évolue » cette force.
Présente en RDC depuis 23 ans et forte encore aujourd’hui de plus de 16.000 hommes, la Monusco est de plus en plus critiquée dans le pays pour son incapacité à mettre fin aux violences en cours dans l’Est depuis près de 30 ans.
Durant l’année passée, plus de 800.000 personnes ont été affectées par les combats entre l’armée et le M23, a indiqué mercredi Farhan Haq, porte-parole adjoint d’Antonio Gutiérrez

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *