Alors que la commission de la carte de presse de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC) s’empêtre dans le scandale d’une nouvelle carte de presse qu’elle entreprend d’octroyer en violation des dispositions des statuts de l’Union, de ses propres statuts particuliers et de la jurisprudence, il revient à Congo Guardian que le Comité directeur aussi, ou plus particulièrement son Secrétaire général, s’adonne à une pratique également illicite. En effet, alors que l’octroi de cette carte a été suspendu jusqu’à la tenue du congrès extraordinaire tel que décidé aux dernières états généraux de la communication et des médias, ce dernier s’emploie à délivrer des tenants lieu de la carte presse.
À première vue, cette délivrance se ferait à l’insu du Président de l’Union carte ces tenants lieu portent la signature du seul Secrétaire général.
Autant que la démarche solitaire du sieur Bassa, Président de la commission de la carte professionnelle, l’octroi des tenants lieu constituent une violation des résolutions des états généraux de communication et médias, et provoquent un fâcheux précédents sur le sort de la dernière carte de presse dont la validité a été automatiquement prorogée jusqu’à la reprise officielle de l’octroi de la carte de presse. Autrement dit, chaque professionnel des médias se trouve désormais en situation d’irrégularité avec une carte de presse expirée et devrait ainsi être couvert par un tenant lieu.
Vivement le congrès extraordinaire.
A.O
