Depuis le lancement, le 24 décembre 2023, de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs, la Commission électorale nationale indépendante a déjà enrôlé13.275.264 électeurs sur les 34.046.251 attendus dans les airs 1 et 2. C’est ce qu’a annoncé, le 7 février 2023, le Rapporteur de la centrale électorale, Patricia Nseya.
Le Sankuru à la queue de l’enrôlement, Kinshasa en tête
Ce chiffre, qui couvre la période allant jusqu’au 7 février, est réparti à raison de 12.030.470 enrôlés dans l’air 1 (soit 64,35% des 18.694.548 électeurs attendus) contre 1.244.794 (8% des 15.381.709 électeurs attendus). Ces statistiques se dégagent des opérations menées dans 12.326 centres d’inscriptions ouverts sur les 16.869 prévus, à raison de 9.200 (100% ouverts) pour l’air 1 et 7.669 (8% ouverts) pour l’air 2.
De toutes les provinces où se déroulent déjà les opérations d’enrôlement, le Sankuru est celle qui connaît le nombre le plus bas d’enrôlés et de centres ouverts à raison de 7.216 enrôlés sur les 1.474.679 attendus, soit un taux d’enrôlement de 0%. Sur 1.158 centres d’inscription prévus, seulement 6 centres sont opérationnels, soit un taux d’ouverture de 1%.
Enrôlement à l’étranger : des congolais sans pièces ou ayant déjà changé de nationalité
Quant aux opérations dans les pays étrangers, elles se déroulent actuellement en Afrique du Sud, en Belgique et en France. A ce jour, seulement 3.411 congolais de l’étranger ont été enrôlés à raison de 918 en Afrique du Sud, 1.030 en Belgique et 1.463 en France.
Le Rapporteur de la CENI a justifié ce faible taux d’enrôlement à ce jour par le fait que plusieurs congolais ont déjà acquis d’autres nationalités tandis que d’autres ne disposent pas des documents requis au complet. Certains manquent soit le passeport en cours de validité, soit la carte consulaire. Bref, bien de congolais sont en séjour irrégulier et pourraient manquer de participer aux prochaines élections.
JEK
