RDC/nouveau scandale à l’USN : Christophe Mboso appelle au meurtre de Vital Kamerhe par les fétiches

Alors que l’on craignait une cacophonie à l’Union sacrée de la Nation après l’élargissement de son directoire qui est passé désormais à quarante (40) membres, voici que ses leaders en viennent à se souhaiter la mort, et à quelle occasion !

Le cas est bien celui de Christophe Mboso qui, dans la frénésie des meetings de soutien aux FARDC et à Félix Tshisekedi depuis que ce dernier avait déclaré ne pas ressentir de soutien de la part des siens, a profité de sa mobilisation des féticheurs de son Kwango natal contre les agresseurs pour qu’ils fassent des cérémonies afin que Vital Kamerhe meurt. La vidéo de ce propos a fini de faire le tour des réseaux sociaux, même si les communicateurs de Mboso ont choisi de diffuser une autre séquence de son propos où il fait la même commande des fétiches pour la mort de Paul Kagame.

Cette tentative de démenti a, par contre, attiré plus d’attention des internautes qui se désolent de ce que, finalement Félix Tshisekedi avait raison de se plaindre de ses lieutenants qui ne l’aident pas du tout.

Bien entendu, la sortie de Mboso devant les militants de son parti a provoqué l’ire des partisans de l’UNC et alliés qui, dans une déclaration hier au Palais du peuple – transformé désormais en arène de pugilat des membres d’une même famille politique – , ont exigé des excuses de Christophe Mboso sous peine de « prendre leur responsabilité ».

Personne ne sait s’expliquer ce genre de conflits qui minent les rapports entre sociétaires de la famille politique du chef de l’État en cette période délicate où se profile, en plus, des négociations politiques.

Ce clash à l’Assemblée Nationale se produit au lendemain de celui qui venait de mettre aux prises la Première ministre et son ministre d’Etat en charge de la justice. Et c’est encore dans les réseaux sociaux que les Congolais avaient vécu, la semaine passée, l’échange des propos entre ces deux personnalités de l’Exécutif national devant des élèves et des étudiants lors d’une cérémonie de sensibilisation de la jeunesse contre la corruption.

Pour revenir à l’Assemblée nationale, l’on sait que plusieurs députés n’avaient pas partagé ce qu’ils avaient estimé comme une pression de leur Président sur l’option du dialogue politique prôné par Vital Kamerhe lors du dernier congrès des deux chambres du Parlement. Les faucons de la tshisekedie en étaient même arrivés à accuser Kamerhe d’être de connivence avec Kabila et Kagame lorsqu’il avait reçu la délégation de la CENCO-ECC.

Pour rappel, c’est depuis que l’USN avait jeté son dévolu sur Vital Kamerhe comme candidat au perchoir de l’Assemblée nationale que le courant ne passe plus avec Mboso qu’il a remplacé. La première passe d’armes dans les rapports entre les deux avait été vécue en mai 2024 lors de l’investiture du Gouvernement Suminwa.

D’abord, Christophe Mboso avait choisi d’arriver après tout les membres du bureau, y compris son Président, pour faire croire que c’est toujours lui qui était le patron. Ensuite, lorsque les militants du parti de Mboso vont se mettre à conspuer Kamerhe du haut des gradins.

Ce dernier va demander, ouvertement au micro, à Christophe Mboso de calmer ses militants sinon il allait l’envoyer dans les gradins pour le faire.

JDW

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