La dénonciation, par la CENCO, de la confiscation du passeport de Mgr Donation Nshole à l’aéroport international de Luano à Lubumbashi, de retour de Dar Es-Salaam a provoqué la réaction d’un anonyme qui voudrait porter un démenti.
Plusieurs médias locaux relaient, en effet, ce qui est présenté comme un démenti d’une personne présentée comme un « cadre » de la Direction Générale de Migrations (DGM), mais qui aurait requis l’anonymat. Le mystérieux anonyme développe plutôt un argumentaire de type politicien pour s’en prendre à l’église catholique en rapport avec sa démarche, conjointe avec l’ECC, visant notamment la tenue d’un dialogue nationale pour la paix et la cohésion nationale.
La CENCO est particulièrement la cible d’invectives liées à cette initiative puis aux contacts pris à Goma avec les rebelles et à la rencontre avec Paul Kagame à Kigali. Le paroxysme a été atteint avec la dénonciation, par la CENCO, de la stigmatisation des swahiliphones à Kinshasa à cause de l’avancée des agresseurs dans les deux Kivu.
C’est clairement en raison de cette crise que le « cadre » anonyme traite pêle-mêle l’église de menteuse habituelle.
Tout porte à croire que cette « réaction », qui ne porte aucune indication d’officialité engageant la responsabilité de la DGM dont l’image est pourtant touchée dans la dénonciation de la CENCO, cette réaction est tellement relayée dans les médias et les réseaux sociaux que cela ne laisse aucun doute sur une main qui entretiendrait cette communication conflictuelle qui est la dernière chose dont la RDC a besoin en ce moment. Il devient alors important que la DGM, qui est un service public jouissant de la personnalité juridique et d’une autonomie de gestion puisse s’assumer sans détour et mettre fin à sa politisation dans laquelle des mains inconnues l’entraînent au détriment de la sérénité nationale qui est actuellement très recherchée.
JDW
