Le scandale de l’escroquerie sur la « loi Tshiani » : Christophe Mboso a fait antidater une vieille lettre de dépôt

En temps normal, Mboso, Nsingi Pululu et tous ceux qui ont participé à une telle entreprise de fourberie devaient déjà avoir été interpellés, si pas par la commission de discipline, du moins par le comité des sages pour cette faute éthique qui déshonore la fonction parlementaire; et l’objet de la supercherie devrait être bannie à jamais.

Il n’existe pas de crime parfait, dit-on. Et celui de Christophe Mboso et la « loi Tshiani » ne fait pas exception. Congo Guardian a révélé, dans une précédente édition, la supercherie par laquelle, sous l’instigation du Président de l’Assemblée nationale, cette proposition de loi rejetée lors de la précédente session a été de nouveau alignée pour traitement lors de la présente session.

L’association des tricheurs avait choisi de zapper le bureau d’étude, qui avait déjà montré et démontré l’inconstitutionnalité de cette proposition de loi et son danger de division, ainsi que la conférence des président qui valide le projet de calendrier parlementaire à soumettre à la plénière.

Christophe Mboso et Nsingi Pululu ont surgit comme de nulle part lors de la plénière du 22 mars à travers une intervention de ce dernier qui a fait passer sa proposition contestée comme un arriéré parlementaire. Et la dynamique de la salle, vouée à la fourberie ambiante à l’hémicycle depuis, a fait le reste.

Seulement, Mboso et Nsingi n’ont pas été assez malin pour couvrir leur supercherie jusqu’au bout. Car, pour attester d’un arriéré parlementaire, il fallait laisser des traces de l’existence de la proposition de loi dans le pipeline parlementaire. Le duo y a, certes, songé, mais en croyant que les ténèbres du mensonge l’emporteraient toujours.

C’est ainsi que le stratagème a fait glisser dans la paperasse du courrier une lettre de dépôt datée de fin juillet 2021, mais portant des accusés de réception datés du 27 mars 2023. Le courrier ad hoc ci-contre l’atteste clairement.

Il s’agit-là d’une honteuse escroquerie qui interpelle la conscience et nécessite, en temps normal, une interpellation de Christophe Mboso, Nsingi Pululu (pourtant prénommé « Cerveau ») et tous ceux qui ont participé à une telle entreprise de fourberie. Et si le Parlement, représentation nationale par excellence, fonctionnait normalement, les concernés devaient déjà avoir été interpellés, si pas par la commission de discipline, du moins par le comité des sages pour cette faute éthique qui déshonore la fonction parlementaire.

JEK

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