Sport et Union sacrée : À cause de Katumbi, V-Club, DCMP et Lupopo font exiler le foot congolais

Bestine Kazadi (V-Club), Paul Kasembele (DCMP) et Jacques Kyabula (Lupopo), tous Union sacrée, ont refusé de faire jouer les matches internationaux de leurs équipes à Lubumbashi, au stade de Mazembe. Aucune justification n’a été avancée par ces trois clubs qui ont ainsi préféré dépenser de l’argent pour aller jouer leurs matches à domicile à l’étranger.
Un rapprochement fait entre les dirigeants de c’est trois clubs dégage qu’ils appartiennent tous à l’Union Sacrée de la Nation, plate forme politique au pouvoir. Cette identité politique fait tout de suite comprendre qu’en fait ces trois leaders ont embarqué leurs clubs dans des considérations politiciennes en refusant de jouer dans un stade appartenant à Moïse Katumbi, un adversaire politique déclaré candidat à la présidentielle pour challenger leur champion, Félix Tshisekedi.
Cette attitude fait découler plusieurs conséquences en partant du fait que les dirigeants sportifs tshisekedistes ont choisi défouler au pieds la vertu cardinale du sport en général qu’est le fair-play. Le football, sport-roi qui unit les peuples, a été entraîné, de manière sordide, dans les dédales de la division au moment le plus crucial où la RDC a besoin du rapprochement de ses populations.
Sur la toile, de nombreux sportifs congolais pointent du doigt la famille politique du chef de l’État comme responsable de cette division des Congolais. « Bendele ekweti », écrit Claudel Lubaya sur son compte tweeter pour relever le contraste de la posture de ces dirigeants sportifs par rapport à « Bendele ekweya te », le slogan de ralliement des congolais derrière les FARDC engagées au front pour défendre l’intégrité du territoire nationale.
Une attitude fort démobilisation qui éveille l’attention des sportifs congolais sur la responsabilité du pouvoir USN dans la débâcle du sport en RDC d’une manière générale. On constate, en effet, que c’est sous ce mandat que la RDC n’a plus de compétition nationale de foot ni de stade homologué pour les matches internationaux. Bref, c’est sous ce mandat que le sport-roi est contraint à l’exil.
Le TP Mazembe a offert se bonne grâce ses installations, mais on lui a réservé des calculs politiques. Et ceci n’est pas passé inaperçu aux yeux des électeurs.
JDW

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