La Première ministre Judith Suminwa Tuluka a présenté, ce vendredi 31 octobre 2024, un projet de budget de l’exercice 2025 estimé à 49.846,8 milliards de francs congolais, soit environ 18 milliards USD. Une augmentation de 21% par rapport au budget exercice 2024 qui s’élevait à 40.986,0 milliards de francs congolais.
Présenté en équilibre des dépenses et des recettes, le projet de loi de finances correspond au Programme d’Actions du Gouvernement et est aligné sur la vision du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi.
Il est basé sur des piliers tels que le renforcement des infrastructures, l’amélioration des services publics et la stimulation de la croissance économique. Bien entendu, il prend également en compte les défis sécuritaires actuels auxquels fait face la République Démocratique du Congo.
Dans ses explications, la Première ministre a relevé que l’élaboration de ce budget a tenu compte des chocs externes qui impactent l’économie nationale, notamment la guerre en Ukraine, la guerre au Moyen-Orient, ainsi que, sur le plan interne, l’agression rwandaise.
Sa mise en œuvre va tenir compte des réformes prévues dans plusieurs secteurs de la vie nationale et qui visent notamment la stabilisation du taux de change pour améliorer le pouvoir d’achat de la population.
Autres projections : les réformes sur la gratuité de l’enseignement de base en mettant l’accent sur la qualité des enseignements. Il est aussi prévu, sur ce volet, une amélioration de la rémunération des enseignants, et de l’ensemble de la Fonction publique.
Judith Suminwa compte également, à travers ce projet de budget, poursuivre la matérialisation du programme de développement local des 145 territoires de la RDC.
Le projet de budget 2025 va accorder aussi une priorité au développement rural en RDC, à travers notamment les infrastructures routières, les routes nationales, les routes interprovinciales et celles de desserte agricole ainsi que les voies fluviales.
A en croire Judith Suminwa, son Gouvernement va poursuivre les efforts pour la diversification de l’économie nationale et l’amélioration du climat des affaires, afin d’attirer plus d’investisseurs privés en RDC, sans oublier des efforts de gestion de la chaîne de dépense.
Et la priorité de la défense et sécurité n’est pas en reste sur toute l’étendue du territoire national, notamment dans la partie Est victime de l’agression rwandaise.
JDW