Libération de tous les 90 Katangais détenus politiques, civils et militaires emprisonnés sans procès, retour au pays de tous les 28 exilés Katangais sans compter les 4 autres frustrés membres de la révolution, tels sont, entre autres, les conditions que pose la société civile du Grand Katanga pour participer au dialogue national préconisé par les églises catholiques et protestantes.
Dans leur mémo destiné aux évêques de la Cenco et de l’Ecc, dont les extraits ci-dessous, la Société civile de l’espace katangais estime que la mauvaise organisation des élections et le non respect de leurs résultats sont parmi les causes de la guerre. Ils se disent favorables au dialogue mais posent d’autres conditions pour y participer :
– Ne pas aborder les questions de l’intangibilité des frontières
– Le dialogue doit être inclusif, représentatif et franc
– La libération de tous les 90 Katangais détenus politiques, militaires et civils emprisonnés sans procès
– Le retour de tous les 28 exilés politiques Katangais, sans compter la présence de 4 autres Katangais frustrés et membres de la révolution
– Le retrait des militaires des sites miniers – La mise en place d’un mécanisme de suivi et d’évaluation
– La prévision des sanctions en cas de non-respect.
Parmi les recommandations, les Katangais réclament :
– L’organisation d’un dialogue national
– La dissolution de toutes les institutions actuelles y compris le Gouvernement
– La mise en place d’un Gouvernement et des institutions de transition pour une durée de deux ans
– L’organisation des élections après la transition.
Ci-dessous l’extrait du memo reprenant la liste des prisonniers à libérer et des exilés qui doivent regagner le pays.
CG – Avec Africanews





