Construit depuis 1954, la centrale hydroélectrique de la Tshopo, à Kisangani dans la Province de Tshopo, était devenue l’ombre d’elle-même depuis plusieurs décennies. Plusieurs stratégies mises en place pour la réhabiliter ont échoué. Même la Première dame Denise Nyakeru Tshisekedi avait donné de son implication, mais sans succès.
L’année passée, en effet, la Première dame avait effectué le déplacement de Kisangani avec une délégation technique de la Snel avec, à sa tête, le DG de l’époque pour venir à bout des pannes de cette centrale. Il avait même été dit qu’avant son retour à Kinshasa, Kisangani, qui vivait dans le noir depuis plusieurs mois, allait renouer avec l’énergie électrique. Mais après une journée d’éclairage, la ville sombrera de nouveau dans l’obscurité.
Aujourd’hui, une lueur d’espoir plus solide s’aperçoit avec l’arrivée, ce dimanche à Kisangani, de nouveaux équipements pour sa réhabilitation. Les techniciens de la SNEL ont, en effet, réceptionné à l’aéroport de Bangboka les matériaux pour du Groupe 1 de la centrale de Tshopo. Les pièces en reconditionnement pour le Groupe 3 seront disponibles d’ici le 10 mai.
C’est, en fait, ce 30 avril qu’elles devaient arriver mais il s’est posé quelques soucis techniques à l’atelier de Panda à la Gécamines-Likasi.
Les matériels déjà disponibles ont été réceptionnés à l’aéroport par la Gouverneur de province en personne.
Cette nouvelle lueur d’espoir a été rendue par la sagacité managériale du Directeur général Fabrice Lusinde en quatre mois seulement de son mandat à la tête de la SNEL. Une réussite indéniable en un temps records après plusieurs décennies d’essais erreurs.
C’est curieusement le même Lusinde qui est sanctionné sous prétexte d’incompétence et de manque de vision. Une œuvre de politiciens qui tendent à décourager la méritocratie au profit du clientélisme politique.
JEK